Le 26 Janvier 2021

NCSIMUL au cœur de la chaîne numérique du Groupe Lorentz

Dématérialiser, améliorer la performance de la production, investir dans la cybersécurité et accélérer dans le développement durable…

Domaines

Le 26 janvier 2021

 

 

Dématérialiser, améliorer la performance de la production, investir dans la cybersécurité et accélérer dans le développement durable… Ce sont autant d’actions qui participent à la démarche « Industrie 4.0 » du Groupe Lorentz. Et au cœur de sa chaîne numérique figure la suite NCSIMUL.

L’histoire a démarré en 1974 avec une fraiseuse conventionnelle Misal, dans le sous-sol d’un pavillon, à Esbly, en Seine-et-Marne. Le fondateur, Jean-Claude Lorentz, a été rejoint sept ans plus tard par son fils Frédéric, l’actuel président du Groupe Lorentz. Les commandes affluant, l’entreprise familiale a dû déménager, en 1991, dans la zone d’activité de la commune. L’usine, étendue sur 500 m2, apportait alors une véritable respiration.

Aujourd’hui, le Groupe Lorentz, fort de 80 salariés, est présent sur deux sites (1) et dispose d’un parc de plusieurs dizaines de machines, dont 23 centres d’usinage 5 axes, 16 tours (13 multiaxes) et une dizaine de machines à mesures tridimensionnelles.

L’exigence de qualité du fondateur, transmise à son fils, se traduit par une forte présence dans la sous-traitance aérospatiale et militaire, si bien que son poids dépasse les trois-quarts du chiffre d’affaires.

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En progrès continu
Alors que l’activité se déroulait dans le sous-sol d’un pavillon, Jean-Claude Lorentz s’équipa, dès 1986, d’une machine à commande numérique, promesse de qualité et de productivité. Il fallait de l’audace à un artisan pour acquérir un équipement d’un montant plus élevé que ses recettes annuelles. C’était l’époque des premiers ordinateurs personnels…
« Chaque année, nous investissons 10 à 15 % du chiffre d’affaires dans de nouvelles machines et logiciels », affirme Frédéric Lorentz. Parallèlement aux équipements, il accorde de l’importance à l’organisation. Pour ce faire, le Groupe s’est fait accompagner par le Gifas2 et le Cetim3 dans le cadre des plans d’amélioration « Performance industrielle » 2 et 3. La marche vers l’industrie du futur est donc lancée depuis quelques années.

À travers l’actuel projet « Excellence », démarré en octobre 2018, le Groupe Lorentz a compris que « les salariés avaient besoin de monter en compétence et d’apprendre à travailler en mode projet. C’est d’autant plus important qu’une partie de la responsabilité des fournisseurs a été transférée à l’entreprise », précise le dirigeant.

Simulation : l’intérêt d’une solution globale
Le Groupe Lorentz a porté de l’attention aux outils numériques bien avant la mise en place du projet « Excellence » : Interconnexion des chaines de production, échange d’information en temps réel entre l’atelier et les services support (bureau d’études, méthodes, contrôle…) La chaîne numérique, élément central de la digitalisation du Groupe Lorentz, s’étend de la CAO au contrôle dimensionnel, en passant par la FAO, la simulation, l’usinage et le pilotage de la production (MES). Celle-ci est évidemment connectée à l’ERP et à la supply-chain de l’entreprise.

 

Parmi les logiciels en charge de la production, celui de la simulation comprend trois modules : NCSIMUL Machine, NCSIMUL Tool et NCSIMUL Dnc tous trois édités par le groupe Hexagon.
Le premier simule les parcours outils en se basant sur les jumeaux numériques des différentes machines de l’atelier et génère automatiquement les fiches techniques dédiées à l’atelier à l’aide de l’option NCdoc, le deuxième orchestre la préparation des outils et le troisième assure le lien entre NCSIMUL Tool et la machine.

L’intérêt de NCSIMUL pour un usinage flexible en évitant les collisions, ne s’arrête pas là. « Un tel investissement a également le mérite de rassurer les opérateurs, d’autant plus qu’ils travaillent sur un grand nombre de pièces unitaires », précise le président. Le module NCSIMUL Tool, quant à lui, leur fait gagner un temps précieux en facilitant la sélection des outils. « Quand on sait le nombre d’heures que passe un régleur à chercher les outils et son coût horaire, le gain est évident », assure Frédéric Lorentz.

Aujourd’hui, l’objectif du Groupe Lorentz, à court-moyen terme, est d’aller vers l’excellence en se concentrant sur les pièces dites stratégiques et en étendant son offre à d’autres secteurs d’activité que l’aérospatiale.

(Notes) 1 - Le second site se trouve à quelques kilomètres du premier, à Bornel (Val d’Oise) à une heure de route d’Isles-lès-Villenoy.  
 


Plus sur Hexagon Manufacturing Intelligence : /www.hexagonmi.com/products/production-software

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