Le 15 Novembre 2017

L'EOS P500 permet l'impression 3D de polymères à l'échelle industrielle

Une productivité optimale grâce à un système automatisable, capable de traiter des matériaux à 300 °C

Domaines

Krailling, novembre 2017

EOS, numéro un mondial des technologies d'impression 3D industrielle sur métaux et polymères, présente son système de fabrication additive EOS P 500 au salon Formnext 2017. Ce système est conçu pour les entreprises qui souhaitent produire des pièces polymères en série à l'échelle industrielle tout en bénéficiant d'une qualité optimale.

Avec l'EOS P500, l'impression de polymères passe à l'échelle industrielle
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
(Source EOS)

Alliant efficacité maximale et coût par pièce minimal, ce système automatisable peut traiter des matériaux polymères à des températures pouvant atteindre 300 °C. EOS a récemment signé un accord de développement conjoint avec Arkema en vue de mettre au point un premier polymère hautes performances. Avec le système EOS P 500, les entreprises bénéficient d'une technologie intelligente et robuste, gage de production fiable, souple et économique.

Rythme de fabrication multiplié par deux et disponibilité optimisée pour une productivité accrue

Le système EOS P 500 est deux fois plus rapide que le système de frittage laser actuel (EOS P 396) grâce au double dispositif de fusion laser de la poudre et au nouveau régénérateur de couches. Ce dernier applique une nouvelle couche de poudre sur la plate-forme de fabrication à une vitesse élevée (600 mm/s) et avec un maximum de précision. Le flux des matériaux a également été optimisé. Contrairement aux systèmes précédents, le système EOS P 500 préchauffe les matériaux polymères avant leur application sur la plate-forme de fabrication, réduisant ainsi le temps de dépôt des couches. Le système peut également réutiliser toute la poudre recyclée pour la tâche suivante à un débit de remplissage plus élevé, ce qui accroît son efficacité.

Les étapes antérieures et postérieures au procédé de fabrication sont considérablement simplifiées : le préchauffage du caisson interchangeable et le refroidissement du caisson interchangeable utilisé (qui contient la pièce fabriquée) s’opèrent en dehors du système EOS P 500. La permutation des caissons interchangeables est par ailleurs extrêmement rapide : 15 minutes après la fin d'une tâche de fabrication, une nouvelle production peut démarrer. Le système EOS P 500 nécessite peu de nettoyage (généralement, une fois par semaine) et de maintenance (généralement, une fois par an). Par ailleurs, la durée totale des cycles est jusqu'à 75 % inférieure à celle du système EOS P 396, les temps de disponibilité étant ainsi extrêmement élevés.

Les entreprises bénéficient d'une productivité élevée sans renoncer à la très grande qualité des pièces qui a fait la réputation d'EOS. La fonctionnalité EOSAME unifie l'apport en énergie du laser, présentant des avantages incontournables pour la production en série : qualité élevée, propriétés reproductibles et précision dimensionnelle des pièces, quel que soit le volume fabriqué.

Cap sur la production numérique grâce à la surveillance et à l'intégration

Le système EOS P 500 est livré avec plusieurs solutions de surveillance et d'intégration. L'évaluation des données, qu'elle soit sensorielle ou optique et thermique (à l'aide d'une caméra), permet au système d'afficher les niveaux d'oxygène résiduel ou la température de la chambre de fabrication, optimisant ainsi l’assurance qualité industrielle. Grâce au logiciel EOSCONNECT, les données des machines et de production sont collectées et accessibles en temps réel. EOS fournit aussi une application intuitive permettant de visualiser les données sur un tableau de bord. C'est le premier pas vers la surveillance complète et conviviale du parc de machines.

L'intégration du logiciel joue également un rôle important dans la préparation de la tâche de fabrication additive. L'EOS P 500 est le premier système de fabrication additive avec polymères pris en charge par le logiciel de FAO EOSPRINT 2. Intuitif, ouvert et productif, ce logiciel est déjà compatible avec un grand nombre d’imprimante de métaux EOS et permet aux ingénieurs d'attribuer et d'optimiser les paramètres de fabrication de leurs données de CAO.

La connectivité industrielle avant, pendant et après le procédé de fabrication additive joue un rôle essentiel dans l'intégration du système EOS P 500 au sein d’un environnement de fabrication automatisé et constitue le premier pas vers l'automatisation des chaînes de production de polymères.

Traitement des nouveaux matériaux

Avec le système EOS P 500, les utilisateurs peuvent traiter des matériaux jusqu'à 300 °C et donc fabriquer avec des polymères de type PA6, PBT, PET, PPS, PEKK et autres. Une unité de filtration triple (composé d'un piège réfrigérant, d'un filtre à particules et d'un filtre au charbon actif) empêche le dégazage des matériaux et la contamination par les particules, contribuant ainsi à la grande qualité du procédé de fabrication additive. La fabrication de matériaux polymères hautes performances ouvre la voie à de nouveaux domaines d'application pour les entreprises souhaitant tirer parti de l'impression 3D industrielle, notamment dans les secteurs de la mobilité et de l'automobile ou de la fabrication de composants électroniques.

Le premier polymère hautes performances disponible pour le système EOS P 500 sera le PEKK, un matériau réputé pour sa grande stabilité thermique, sa qualité ignifuge inhérente et sa haute résistance chimique, qui en font une alternative au métal en terme de poids. Il s'agit de produire un matériau hautes performances à un coût par pièce compétitif pour des applications industrielles jusqu'ici inenvisageables. EOS a récemment signé un accord de développement conjoint avec Arkema, leader mondial de la fabrication de produits chimiques de spécialité et de matériaux avancés, visant à mettre au point un matériau EOS basé sur la gamme de produits PEKK KEPSTAN® d'Arkema. L'EOS P 500 étant une plate-forme ouverte, d'autres sociétés peuvent également créer des matériaux pour ce système. Aujourd'hui, EOS travaille aussi avec Evonik et BASF pour mettre au point les matériaux polymères de demain.

Materialise acquiert le premier système EOS P 500

Materialise est la première entreprise à avoir acquis le nouveau système de polymères EOS P 500. Forte de 27 années d'expérience, la société propose une gamme de solutions logicielles et de services d'impression 3D qui constituent l'épine dorsale de ce secteur d'activité.

« Nous sommes impatients de bénéficier des gains de productivité générés par la solution EOS P 500 et des nouvelles capacités de fabrication en série offertes par l'automatisation de la plate-forme intégrée. La diminution de la durée des cycles nous permettra de respecter les délais très serrés résultant de la demande croissante d’impression industrielle de polymères. Nous avons hâte de tester les nouveaux matériaux et les nouvelles applications avec la fonction de température moyenne », déclare Bart Van Der Schueren, directeur technique chez Materialise.

« Nous sommes ravis que Materialise, pionnier et spécialiste de l'impression 3D industrielle, ait choisi notre l’EOS P 500. Ce nouveau système est le fruit des 25 années d'expérience d'EOS dans le domaine du frittage laser. Nous avons examiné et optimisé toutes les caractéristiques techniques afin de tirer le meilleur parti de la technologie actuelle pour la  production en série. Nous sommes fiers que les améliorations apportées aient convaincu Materialise d'acquérir un système EOS P 500 avant même son lancement officiel », explique Tobias Abeln, directeur technique d'EOS.


Plus sur EOS : www.eos.info

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