Le 2 août 2022
Présenté comme une véritable révolution technologique, le métavers n’en finit pas de séduire les entreprises, tous secteurs confondus. Il y a à peine quelques semaines, une quarantaine d’organisations, parmi lesquelles Meta, Ikea ou Sony, ont d’ailleurs créé le Metaverse Standards Forum, un consortium industriel dont l’objectif est de créer les standards du métavers.
Reposant sur des technologies telles que la Réalité Augmentée ou la Réalité Virtuelle, le métavers est aujourd’hui perçu comme l’avenir de la simulation numérique puisqu’il est propice à la collaboration entre les ingénieurs du monde entier, leur donnant la possibilité d’accéder à une base de données potentiellement infinie de jumeaux numériques et de travailler conjointement et simultanément dessus.
« Auparavant, pour simuler un actif physique, les ingénieurs devaient d’abord concevoir un modèle 2D ou 3D via un logiciel CAO sur un poste de travail. Une fois cette phase achevée, les équipes devaient tester l’intégrité des systèmes et des composants du produit à l’aide d’un logiciel IAO sur un autre poste de travail. Avec le métavers, la RA/RV et la disponibilité des outils de conception et d’ingénierie dans le cloud, plusieurs ingénieurs peuvent concevoir ET analyser ET apporter des améliorations itératives de manière synchrone, comme s’ils travaillaient sur le produit réel dans le monde physique (à la différence qu’il se trouve dans le monde virtuel et qu’ils peuvent profiter de ses nombreux avantages).
Ils peuvent également exécuter des scénarios de simulation impossibles à mettre en place dans le monde réel, tels que des températures ou des accélérations extrêmement élevées. Dans la mesure où le métavers peut fusionner des données provenant de plusieurs sources, l’environnement de test virtuel du produit devient beaucoup plus riche, immersif et précis. Par exemple, dans le cas d’un test de véhicule autonome : si vous n’avez que le véhicule, vous pouvez tester le système lui-même, mais vous ne pourrez pas tester ses performances dans des conditions réelles. Vous aurez besoin d’autres véhicules, de réseaux routiers, de conditions météorologiques et même d’une couverture 5G pour rendre la simulation significative. Désormais, tout cela peut être implémenté dans le métavers avec la plus grande précision et efficacité » analyse Christophe Bianchi, pour Ansys.
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