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Dassault Systèmes expose la diversité de la CAO

  • Publié le 15/02/2023
  • 5min. de temps de lecture
  • Nashville, 15 février 2023

     

    En complément des annonces faites autour de ses produits, Dassault systèmes a mis en en lumière certaines sociétés. Elles agissent dans plusieurs domaines, la réalité virtuelle, les méga-exosquelettes ou la régénérescence du phytoplancton. Leur point commun est d’exploiter les nombreuses solutions de l’éditeur.

    A l’occasion de son évènement 3DExperience World 2023, Dassault Systèmes est revenu longuement sur l’usage de ces technologies de conception assistée par ordinateur. Plusieurs témoignages se sont succédés sur scène dans des secteurs très différents les uns des autres.

     

    Remonter le phytoplancton à la surface 

    Première société à se lancer dans le bain Ocean-based Climate Solutions, qui présente un système capable de réactiver le phytoplancton. Composé de microalgues unicellulaires, il vit à la surface des océans pour capter le CO² nécessaire sa photosynthèse. Pour les experts, le phytoplancton constitue un puit de carbone essentiel pour la planète, mais il est menacé par les changements climatiques (acidité des océans, nutriments trop enrichis, …).

    Face à ce risque, la société a imaginé une pompe capable de remonter de l’eau des profondeurs de l’océan (zone crépusculaire à environ 200 mètres de profondeurs) vers la surface (zone ensoleillée) pour réactiver le développement de phytoplancton. Elaborée par Ocean-based Climate Solutions, ce système se sert de l’énergie des vagues et du soleil pour fonctionner. Des déploiements ont eu lieu récemment au large des îles Canaries et au Sud de la Californie. Pour la créer, elle a eu recours aux solutions de Solidworks, souligne Philip Fullam, ingénieur en chef de la société. Taille, capacité d’absorption, rotation, matériel, capteurs, plusieurs paramètres ont été pris en compte pour concevoir la pompe et simuler ses capacités. « Nous avions aussi besoin de beaucoup échanger avec des personnes dispersées à travers le monde », rapporte le responsable en soulignant l’importance de la plateforme 3DExperience. « Cela permet aussi d’assurer la compatibilité des projets pour ceux qui travaillent sur des versions différentes de Solidworks », glisse-t-il.

     

    La réalité virtuelle haptique souffle le chauf et le froid 

    Autre entreprise mise en lumière, Weart qui nous vient d’Italie. Elle a pour ambition « d’apporter le toucher à la réalité virtuelle », explique Fabio Pizzoti, patron d’E-novia, l’agence de conseil en technologies qui a accompagné Weart. Le marché de l’haptique dans le monde de l’AR/VR se développe de plus en plus avec différents acteurs, le français Actronika, le coréen Bhaptics et même Meta qui planche sur gant dédié pour le métavers.

    Là où Weart se démarque, c’est la capacité à « ressentir » des différences de températures. En complément du casque de réalité virtuelle, plusieurs capteurs sont placés sur les doigts, ce qui « laisse une liberté de mouvement » assure Fabio Pizotti. Une fois équipé, la démonstration commence par le passage de la main près d’une flamme, et les sensations de chaleur au bout des doigts sont bien présentes quoiqu’un peu limitées (la température n’excède pas 42 degrés pour des questions de sécurité). Le ressenti est par-contre beaucoup plus important sur le froid. Pour mettre au point ce matériel et le logiciel, les équipes de Weart se sont appuyées sur les solutions de Solidworks, « autour de la simulation pour la détection de température, de la conception des capteurs, de l’environnement de réalité virtuelle, etc. ».  Les services ont été utilisés en version on premise, mais comme Ocean-Based Climate Solutions, Weart se sert de la plateforme 3DExperience pour collaborer sur des projets.

     

    Un exosquelette hors norme 

    La dernière société promue est pour le moins surprenante et imposante. Elle s’appelle Exosapien et propose ni plus ni moins que le plus grand exosquelette du monde (certifié par le Guiness Book). La machine dont le nom est Prosthesis a des caractéristiques hors normes. Jugez plutôt : 4 mètres de hauteur, 5,1 mètres de large, un poids de 4 tonnes et un moteur électrique de 200 chevaux. Au cœur de la machine se trouve un package de batteries lithium-ion 96 volt 36 kWh capable de lui assurer une autonomie d’environ 1h. Ressemblant à une grosse araignée avec des pattes sur pneumatiques. Son concepteur le canadien Jonathan Tippet rappelle qu’au départ le projet avait pour ambition de « donner aux humains la taille et la force des géants ». Dans les faits, la machine est capable d’amplifier la force humaine par 50.

    Aujourd’hui, le méga-exosquelette peut être utilisé dans plusieurs cas d’usage : l’exploitation minière, l’agriculture, la sylviculture, les secours aux personnes et dans le cadre de catastrophes. Il dispose de deux crochets à l’avant et à l’arrière pour soulever des charges lourdes. Le pilotage de l’engin est effectué par un humain et nécessite un certain apprentissage. Pour concevoir cette machine, John Tippet s’est tourné assez rapidement vers Dassault Systèmes. « Pour élaborer notre premier prototype, nous avons utilisé les outils de conception de Solidworks puis ils nous ont accompagné dans l’évolution de la machine », souligne le fondateur et inventeur de Prosthesis. Matériaux, test de résistance, mécanique, assemblage, la liste est longue des éléments pris en charge par Solidworks. Ce partenariat se poursuit dans la prochaine aventure d’Exosapiens, le VX1 EXO qui ressemble à un quad. Le premier prototype devrait sortir d’ici la fin de l’année.

     


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