4 mars 2024
Alors que les transports et le trafic routier sont déjà un sujet de tension pour les franciliens, les infrastructures parisiennes devront bientôt accueillir près de 10 millions de visiteurs, à l’occasion des Jeux Olympiques. Mais ce défi n’est pas propre à la capitale et aux JO. En effet, la population des villes françaises croit deux fois plus vite que celle des campagnes*, faisant de la connectivité intelligente un enjeu crucial pour l’attractivité et la croissance économique de ces territoires.
“Avec un nombre d’appareils IoT connectés dans le monde qui devrait dépasser les 15 milliards en 2026, tout connecter, véhicules autonomes, transports en commun, mobiles, services numériques ou encore bâtiments publics, nécessite des réseaux ouverts, dynamiques, transparents et sûrs. La simulation joue un rôle de plus en plus essentiel à cet égard. À titre d’exemple, la technologie permet aux opérateurs télécoms de prévoir, dimensionner et tester virtuellement les réseaux de communication bien avant leur installation. En simulant les différents scénarii de comportements et de trafic, ils peuvent anticiper les besoins en infrastructures, améliorer les performances des équipements, rationnaliser le nombre d’antennes et de tours, et, in fine, optimiser les délais de mise sur le marché et les coûts », explique Christophe Bianchi, CTO Ansys.
« Mais la technologie à elle seule ne suffit pas. Déployer une connectivité vraiment intelligente dépend d’un effort collectif où élus locaux, opérateurs de télécoms, régies de transports, entreprises et industriels travaillent main dans la main pour prendre des décisions basées sur des données unifiées. Par exemple, grâce aux données collectées par les capteurs et les antennes des réseaux 5G, et bientôt 6G, les responsables de la mobilité et de l’environnement peuvent modéliser en temps réel l’ensemble des systèmes de transports terrestres afin d’optimiser la circulation et la sécurité en redirigeant les bus et/ ou les taxis pendant les heures de pointe, gérer les urgences et le parcours des véhicules prioritaires, anticiper les besoins de maintenance des bus, métro ou bien des trains, ou même guider les conducteurs vers les places de stationnement vacantes. Et l’avènement des véhicules autonomes, aussi bien particuliers que de transport, ajoute un niveau de complexité que seule la simulation, augmentée par l’intelligence artificielle, peut adresser. » ajoute CHRISTOPHE BIANCHI.
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