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Industrie responsable – Etude européenne Aras

« Seule une entreprise industrielle sur quatre est prête à répondre aux nouvelles règlementations sur le développement durable »

  • Publié le 23/05/2023
  • 4min. de temps de lecture
  • Lyon, le 23 mai 2023

     

    Votée en décembre 2022, la nouvelle directive européenne sur le développement durable, dite CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est un élément clé du Pacte Vert européen. Elle entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2024, avec pour objectifs d’harmoniser le reporting de durabilité des entreprises et d’améliorer la disponibilité et la qualité des données ESG (Environmental, Social, Gouvernance) publiées.

    Si cette nouvelle règlementation est aujourd’hui bien connue pour deux tiers des entreprises industrielles européennes, la mise en œuvre des exigences réglementaires ESG pose encore d‘importantes difficultés à près de trois entreprises sur quatre. En cause, pour un tiers d’entre elles, des données mal préparées, qui entravent la transparence nécessaire à une meilleure prise en compte des enjeux de durabilité.

    C’est ce que montre l’étude « L’industrie européenne en transition »*, dans laquelle plus de 440 décideurs de 19 pays européens ont été interrogés par Aras, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions PLM pour concevoir, construire et exploiter des produits complexes.

     

    L’industrie a compris depuis longtemps l’importance de se positionner stratégiquement comme une entreprise durable. Ainsi, neuf entreprises sur dix déclarent dans l’étude qu’un succès économique durable n’est possible que par une action durable. Dans le cadre du Green Deal européen, à partir de 2024, environ 50 000 entreprises de l’UE devront publier chaque année des informations détaillées et fiables sur leur approche responsable et durable dans les domaines de l’environnement,du social et de la gestion d’entreprise (ESG)sur la base de normes précises.

    « Dans leur propre intérêt, les industriels ont donc besoin de disposer d’une grande transparence sur les données relatives aux produits à chaque étape de la production, afin de satisfaire aux obligations de reporting ESG et d’éviter les pénalités », explique Fred Weiller, Directeur Marketing Europe d’Aras.

     

    Traçabilité des matières premières et transparence renforcée de la chaîne d’approvisionnement

    L’obligation de déclaration n’a pas seulement des répercussions sur les entreprises des États membres de l’UE, mais aussi sur les fournisseurs de Suisse ou de Grande-Bretagne, par exemple. En effet, en tant que maillon de la chaîne d’approvisionnement, ils peuvent avoir un impact important sur l’empreinte ESG globale d’un produit.

    « Les industriels vont exiger de plus en plus de traçabilité des matières premières et une plus grande transparence sur toute leur chaîne d’approvisionnement. Et pour ce faire, ils vont demander à leurs fournisseurs directs de leur transmettre de plus en plus de données sur la durabilité », précise Fred Weiller.

     

    Mais 72 % des entreprises interrogées dans le cadre de l’étude affirment avoir encore du mal à répondre aux futures exigences réglementaires en matière de développement durable.

    Et pour cause, les analyses sur papier ne suffisent plus. Pour satisfaire aux nouvelles obligations de reporting, la transformation numérique et la digitalisation de l’ensemble des chaines de données des entreprises deviennent incontournables.

    « Avec une solution PLM, les informations relatives aux produits et aux processus sont mises à disposition de manière transparente tout au long du cycle de vie. C’est la base pour un échange de données entre entreprises et pour la traçabilité nécessaire dans le cadre de la CSRD », ajoute Fred Weiller.

    Selon l’étude Aras, les entreprises qui utilisent déjà une solution de gestion du cycle de vie des produits (PLM) sont d’ailleurs nettement mieux préparées aux nouvelles exigences ESG que leurs concurrents.

     « Une stratégie de développement durable bien conçue avec le PLM permet non seulement d’éviter les pénalités, mais aussi aux entreprises de produire des produits plus respectueux de l’environnement et ce de manière rentable », conclut Fred Weiller.

     


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