Senlis, le 2 juillet 2015

Le Cetim, Institut technologique de mécanique labellisé Carnot, et Nafems France organisent, le 13 octobre 2015 à Saint-Étienne (au Cetim, 7 rue de la presse), le premier congrès commun sur la simulation numérique pour les mécaniciens.

Ce premier congrès se donne pour objectif de promouvoir la simulation numérique auprès des ETI et des PMI de la mécanique.

Adoptée depuis longtemps et devenue indispensable dans les grandes entreprises pour accélérer les cycles de conception, optimiser les pièces de structures, allonger la durée de vie des produits, réussir son prototype du premier coup, la simulation séduit maintenant les PME PMI. En effet  les capacités des ordinateurs et les services à la demande la rendent davantage accessible aux plus petites entreprises. Les gains de compétitivité qu’elle procure contribuent à lever les freins à l’embauche d’un ingénieur spécialiste. (voir le témoignage ci-dessous)

Le congrès débute avec une session plénière d’ouverture sur l’état de l’art et les apports de la simulation numérique pour les métiers de la mécanique (choix des procédés de fabrication et impact sur le cycle de vie des produits). Deux sessions parallèles se tiennent ensuite.

La session 1, intitulée « Simulation des procédés », traite de l’optimisation des procédés par la simulation. Des témoignages industriels portent sur l’expérience et les gains réalisés grâce à la simulation. Parmi les procédés visés : Fabrication additive, Emboutissage, Forgeage, Injection polymère, etc

La session 2 est consacrée à l’exploitation de la simulation numérique dans les procédés spécifiques tels que les assemblages mécaniques, les traitements thermiques, la protection contre la corrosion…

Enfin, la session plénière de clôture fait le point sur les perspectives et les attentes des grands donneurs d’ordres face aux PMI sous-traitantes.

Une exposition et une visite des ateliers du Cetim à Saint-Étienne sont prévues.

L’inscription se fait sur le site www.cetim.fr rubrique agenda -Tarif spécial pour les cotisants au Cetim (150 € TTC au lieu de 200 €)

Programme prévisionnel

9H30 : Session plénière d’ouverture

Introduction et Etat de l’art, apport de la simulation pour les métiers, en particulier sur le choix des procédés de fabrication ou de mise en œuvre en amont et l’impact sur la durabilité

10H30   : 2 sessions parallèles

Session 1 : Simulation des procédés de mise en forme

• Fabrication additive : comment mieux utiliser les capacités de la technologie dès la conception : témoignage utilisateur
• Emboutissage : Nouveautés et témoignage industriels
• Injection polymères : Thermoformage de composites tissés à matrice thermoplastique
• Forgeage : Les outils numériques en simulation du forgeage : Nouveautés et témoignage

Session 2 : La simulation dans les procédés spécifiques

• Traitements Thermiques : La simulation numérique comme outil de maîtrise des TT  ..
• Protection contre la corrosion : Utilisation de la simulation pour l’optimisation de la protection cathodique contre la corrosion
• Procédé d’étanchéité : multi composants : Influence de la température sur le joint à lèvre : approches expérimentales et numériques
• Assemblages mécaniques : Simulation du vissage et rivetage aveugle : qualification de la tenue en lien et impact produit /Process .

12h30 : Buffet autour de l’exposition

14H00 : Session plénière de clôture

Perspectives, attentes des grands donneurs d’ordres des PMI sous-traitantes, comment les aider à monter en puissance.

15h00-16h30 : En parallèle, visite des ateliers du Cetim et visite de l’exposition

Témoignage d’une PMI : « De l’obligation à l’engouement »

Dominique Gros, ingénieur calcul et conception, Coyard-Saccap : Au début, il n’y avait pas le choix…

« Nous fabriquons des robinets pour l’industrie nucléaire et, dans ce cas, il est impératif d’effectuer une validation de nos conceptions par la simulation numérique », raconte Dominique Gros, ingénieur conception et calcul de la société Coyard- Saccap, une entreprise de robinetterie industrielle de 70 personnes. La PMI s’est donc équipée d’un logiciel ad hoc, en l’occurrence Ansys, et a embauché voilà cinq ans Dominique Gros pour effectuer ce travail.

Depuis cette date, Coyard-Saccap réalise des simulations sur la plupart de ses produits au-delà de ceux destinés au nucléaire. C’est en particulier le cas pour tous ceux qui sont réalisés selon un cahier des charges spécifique, ce qui représente une part grandissante de l’activité. Tout passe alors à la moulinette du calcul par éléments finis : la résistance des pièces à la pression, les problèmes de chocs, de fatigue, la validation de l’étanchéité, etc. « Ce faisant, nous avons très significativement amélioré la qualité de nos produits, en particulier nous avons fait de très grands progrès en matière d’allègement », indique Dominique Gros. L’entreprise envisage maintenant l’embauche d’un nouvel ingénieur spécialisé et l’acquisition d’un logiciel capable d’effectuer des calculs non linéaires.

Plus sur le Cetim : www.cetim.fr

Plus sur NAFEMS : www.nafems.org