20 novembre 2023
La modernisation du parc nucléaire est un enjeu clé dans la stratégie de la France pour renforcer sa souveraineté énergétique et atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, le gouvernement compte notamment sur la mise en service de six nouveaux réacteurs (EPR 2) d’ici 2037. Mais dans un secteur où les cycles sont longs et les normes de sécurité très contraignantes, ce délai peut paraître ambitieux. Les industriels doivent faire face à de nombreux défis liés, par exemple, au vieillissement des infrastructures existantes et à la pénurie de main d’œuvre. Alors, comment la France peut-elle atteindre son but dans les délais impartis et comment des technologies telles que la simulation numérique peuvent aider à y parvenir ?
« Atteindre cet objectif repose sur un effort collectif où pouvoirs publics, acteurs technologiques et industriels travaillent main dans la main, en faisant de la sécurité la priorité numéro un. En effet, garantir une production d’énergie nucléaire sûre constitue le principal défi des ingénieurs qui conçoivent et exploitent les centrales. La marge d’erreur est quasi nulle et il faut anticiper une multitude de scénarii pour palier toute faille potentielle, qu’elle soit liée à des facteurs internes tels que l’érosion ou l’encrassement, ou à des facteurs externes tels qu’un séisme ou une collision avec un avion. », explique CHRISTOPHE BIANCHI, Chief Technologist chez Ansys.
« À ce titre, la simulation joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la maintenance et la conception de nouveaux réacteurs. Elle permet aux ingénieurs d’explorer des situations impossibles à reproduire dans le réel, d’identifier les facteurs physiques impactant les performances des installations et de garantir leur conformité avec les exigences de fiabilité, de sécurité et de durabilité attendues.
C’est le cas par exemple du consortium ConnexITy, mené par EDF en partenariat avec Ansys, qui a pour objectif de concevoir une nouvelle génération de centrales avec un rendement énergétique et une durée de vie inégalés. Le programme de recherche s’appuie sur la plateforme de simulation Ansys et notamment le logiciel Twin Builder, qui est utilisé pour modéliser le jumeau numérique du turbogénérateur, un composant critique du réacteur. Ce double virtuel permet de mettre en place une maintenance prédictive afin d’optimiser la sureté ainsi que les coûts liés à l’entretien et la réparation. », ajoute CHRISTOPHE BIANCHI.
Pour davantage d’informations, Ansys vous donne rendez-vous au World Nuclear Exhibition à Villepinte du 28 au 30 novembre sur le stand E074 (Hall 7).
Plus sur Ansys : www.ansys.com/fr-FR