… mais peinent à concrétiser cette ambition, révèle Sopra Steria dans son Open Innovation Report 2025
- Sopra Steria dévoile l’« Open Innovation Report 2025 », une étude à l’échelle européenne dédiée à la collaboration entre les très grandes entreprises et les startups
- La France affiche l’ambition la plus forte en Europe en termes d’open innovation, mais peine le plus à trouver des start-ups avec qui collaborer
- Fort de cette étude, Sopra Steria Next partage plusieurs enseignements sur les clés d’une collaboration réussie.
Paris, le 29 avril 2025 – Sopra Steria, acteur majeur de la tech en Europe, dévoile aujourd’hui l’édition 2025 de son Open Innovation Report, une étude de référence menée auprès de plus de 1 600 entreprises et startups dans 12 pays européens. Ce rapport met en lumière les grandes ambitions des entreprises françaises en matière d’open innovation, mais aussi les freins persistants à leur mise en œuvre, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.
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Open Innovation : la France affiche l’ambition la plus forte d’Europe, mais peine à concrétiser
L’étude Open Innovation Report 2025 de Sopra Steria, réalisée en partenariat avec Sopra Steria Next, INSEAD et Ipsos, révèle les grandes dynamiques de collaboration entre grands groupes et startups en Europe, avec un focus inédit sur l’adoption de l’intelligence artificielle. En France, le rapport met en lumière une réalité contrastée : le pays se distingue par un discours volontariste, mais peine à transformer cette intention en impact opérationnel.
Les chiffres clés français démontrent ainsi que :
- 91 % des grandes entreprises françaises considèrent la collaboration avec les startups comme cruciale pour leur stratégie — le taux le plus élevé d’Europe
- 71 % les identifient comme des partenaires clés pour leurs projets IA, faisant de la France le 4e pays le plus engagé sur ce volet
- Pourtant, seulement 57 % des entreprises françaises ont effectivement mené des collaborations IA — soit la moyenne européenne, malgré un discours plus volontariste
- 48 % d’entre elles considèrent que trouver la bonne startup est la phase la plus difficile du processus d’open innovation — la France est le seul pays d’Europe à placer ce défi en tête de ses préoccupations.
- En revanche, sur la cybersécurité, la France fait figure de leader : 59 % des entreprises y ont lancé un partenariat avec une startup, un record européen.
« En matière d’Open Innovation, la France se distingue par une ambition affirmée, mais elle doit désormais passer à l’action. Le vrai défi n’est plus de convaincre du “pourquoi”, mais de réussir le “comment”. Il s’agit d’orchestrer une démarche structurée, lisible pour les startups, et pilotée avec exigence côté entreprise. Notre conviction : les organisations qui réussiront à articuler vision stratégique, gouvernance dédiée et capacité à exécuter auront une longueur d’avance dans l’adoption de l’IA et des innovations à fort impact. », commente Fabrice Asvazadourian, Directeur général de Sopra Steria Next.
Passer de l’Open Innovation à l’impact
Pour favoriser la collaboration entre grands groupes et start-ups – en particulier celles spécialisées dans l’intelligence artificielle – Sopra Steria et Sopra Steria Next proposent une approche structurée et pragmatique, qui allie expertise sectorielle approfondie et maîtrise opérationnelle de l’innovation. Fort de son expérience dans la mise en œuvre de coopérations fructueuses entre start-ups et grands comptes, Sopra Steria Next identifie cinq grands principes :
- L’Open Innovation ne peut se limiter à des collaborations ponctuelles : elle doit devenir une capacité stratégique centrale, intégrée au modèle d’innovation global de l’entreprise
- Les grands groupes doivent formuler une proposition de valeur claire et un cadre de collaboration attractif pour séduire les meilleures start-ups : cela inclut la définition précise des problématiques à résoudre, des incitations partagées et une feuille de route intégrant les options build-buy-partner
- Avoir des équipes dédiées à l’Open Innovation augmente significativement les chances de succès des projets (73 % contre 51 % de succès sans équipe dédiée), en alignant les parties prenantes internes et en accélérant les processus d’intégration
- Le recours à des intermédiaires tiers facilite le rapprochement culturel et opérationnel entre start-ups et grands groupes, faisant passer le taux de réussite de 60 % à 73 %.
- Avec l’expérience, la gouvernance de l’Open Innovation évolue naturellement vers les niveaux exécutifs, signe de maturité et de reconnaissance de son rôle stratégique à long terme.
« A l’échelle européenne, les entreprises ont fait des progrès significatifs dans la structuration amont de l’Open Innovation, notamment dans l’identification des start-ups pertinentes ou dans la contractualisation (partage de la propriété intellectuelle par ex.). Mais le passage à l’échelle de Proofs of Concept prometteurs reste difficile, encore plus avec les start-ups en IA, où les enjeux de partage et de sécurité des données sont cruciaux. Trouver le bon équilibre est essentiel. Chez Sopra Steria, nous ne considérons pas l’Open Innovation comme un simple terrain d’expérimentation, mais comme un véritable catalyseur de transformation. Notre rôle est de créer les conditions de succès pour des collaborations porteuses de sens, agiles et fondées sur la confiance mutuelle – et de transformer les idées prometteuses en résultats concrets, et reproductibles », conclut Fabrice Asvazadourian.
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