Lyon, 22 octobre 2024
L’industrie dite traditionnelle enrichit de plus en plus ses produits matériels de briques logicielles. Selon la récente étude « Regard sur l’avenir 2024 – Quelle industrie demain ? » menée par Aras, spécialiste de la gestion du cycle de vie des produits et des solutions de continuité numérique, 1 entreprise sur 2 estime que la flexibilité de personnalisation offerte par les produits intégrant du logiciel rend ces solutions très attrayantes pour leur organisation.
Plus de 40 % d’entre elles voient également dans ces produits complexes, intégrant matériel et logiciel, des opportunités d’amélioration de la maintenance, d’analyse continue des données et in fine, de réduction des coûts sur la chaîne de conception / production / maintenance. Toutefois, pour obtenir un véritable succès, les entreprises, en particulier les PMI, doivent adopter une stratégie solide pour la numérisation de leurs produits.
Les produits industriels modernes peuvent être adaptés aux besoins évolutifs des utilisateurs tout au long de leur cycle de vie à l’aide d’un logiciel. La rupture avec le concept de produit statique présente des avantages à la fois pour l’industrie et pour les utilisateurs. Les principaux moteurs sont le désir d’une plus grande flexibilité dans l’adaptation des produits, l’amélioration des capacités de maintenance, l’analyse continue des données et la rentabilité.
Les industries, telles que le secteur automobile, adoptent de plus en plus des fonctions pilotées par logiciel afin d’ouvrir de nouvelles sources de revenus. Les modèles d’abonnement pour des fonctions supplémentaires telles que les sièges chauffants ou les volants chauffants en sont un exemple.
L’intégration croissante des logiciels dans les produits se reflète dans le chiffre d’affaires. Actuellement, environ un tiers des entreprises réalisent au moins 25 % de leur chiffre d’affaires grâce à des business models numériques, tandis que plus de la moitié des entreprises interrogées prévoient d’augmenter cette part à au moins 25 % au cours des cinq prochaines années. La volonté d’étendre les business models numériques est particulièrement forte au Royaume-Uni et en France, où une entreprise sur deux réalise déjà une part importante de son chiffre d’affaires grâce aux technologies numériques. La région DACH et les États-Unis se situent dans la moyenne, tandis que le Japon reste plus réservé.
Des business models numériques à fort potentiel
Les résultats de l’étude Aras montrent l’importance de modèles commerciaux tels que Product-as-a-Service (PaaS) et Data-as-a-Service (DaaS). 76 % des entreprises proposent déjà le PaaS ou prévoient de le faire. Le DaaS a atteint un niveau d’adoption encore plus élevé, avec 85 %
Selon Guillaume Lépine, Responsable des ventes SaaS en Europe chez Aras : « Avec de telles offres, les entreprises peuvent répondre plus efficacement aux changements du marché tout en augmentant leurs revenus. Elles sont ainsi mieux préparées à faire face aux crises. En outre, la transformation vers des business models numériques garantit une plus grande prévisibilité et une meilleure efficacité dans les activités quotidiennes. Les business models numériques sont également déployés dans les activités de production. L’objectif de l’usine intelligente est de fournir des produits personnalisés à la vitesse de la production de masse. La numérisation permet cette personnalisation de masse à grande échelle. Cependant, nous avons constaté que les PMI en particulier doivent encore faire un travail de développement pour éviter de prendre du retard. »
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Plus sur Aras : www.aras.com/fr-fr
