Pour +90% des entreprises industrielles, la prise en compte du développement durable est aujourd’hui devenue un facteur de réussite.
Plus de neuf entreprises sur dix (92%) considèrent aujourd’hui que les progrès en matière de développement durable sont essentiels à leur réussite commerciale, contre 87 % en 2024. Toutefois, nombre d’entre elles ont encore du mal à convertir leur ambition en actes. L’un des principaux obstacles est le manque de systèmes et de données nécessaires pour soutenir les pratiques durables dans les opérations quotidiennes. Telles sont les principales conclusions de l’étude internationale d’Aras, leader des solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM) et de continuité numérique, intitulée « L’avenir de la gestion du cycle de vie des produits et de l’ingénierie numérique », qui a interrogé 656 dirigeants d’entreprises industrielles aux États-Unis, en Europe et au Japon.
« Aujourd’hui, le développement durable n’est plus qu’une « case à cocher » pour les acteurs
de l’industrie, il sous-tend une amélioration de leurs performances. Se contenter de réagir aux
législations n’est plus suffisant, et les entreprises qui intègrent la durabilité dans leurs activités
quotidiennes deviennent plus efficaces, plus résistantes et plus rentables » déclare Roque
Martin, CEO d’Aras.
Les problèmes de données ralentissent les entreprises
L’enquête révèle une disparité entre les entreprises préparées sur le plan numérique et celles
qui ne le sont pas. Interrogés sur les capacités de leur organisation en matière de continuité
numérique pour soutenir les initiatives de conformité pertinentes, seuls 37 % des participants
ont déclaré que leurs systèmes étaient « très satisfaisants », tandis que 45 % les ont décrits
comme « plutôt satisfaisants » et 18 % ont admis que leurs systèmes étaient inadéquats. Les
plus grands défis sont les données manquantes, la mauvaise qualité des données, les outils
déconnectés et le manque de supervision claire.
« Il ne s’agit pas seulement de problèmes techniques, mais de véritables risques pour l’entreprise, notamment en termes de conformité. La directive européenne sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) a été atténuée mais pas supprimée, tout comme le règlement du futur passeport numérique des produits. Or, si les entreprises ne peuvent pas faire confiance à leurs données, elles ne peuvent pas prendre de décisions éclairées pour répondre à ces règlementations » précise Roque Martin.
Des systèmes intelligents pour des entreprises intelligentes
L’enquête révèle une corrélation évidente entre l’utilisation d’un logiciel de gestion du cycle de vie des produits (PLM) et la capacité d’une entreprise à atteindre ses objectifs en matière de développement durable. Parmi les utilisateurs de PLM, 88 % déclarent disposer d’un soutien efficace en matière de conformité, contre seulement 60 % des non-utilisateurs ; démontrant ainsi que le PLM fournit aux entreprises la structure nécessaire pour suivre les produits, collaborer avec les fournisseurs et répondre aux exigences règlementaires.
Les progrès de la numérisation et l’utilisation d’une continuité numérique contribuent également à l’adoption d’autres technologies. Par exemple, 87 % des utilisateurs de PLM utilisent l’IA pour le développement de leurs produits, contre seulement 59 % des non-utilisateurs de PLM.
« Le PLM n’est plus seulement un outil d’ingénierie, mais le pilier d’une transformation numérique durable des entreprises de l’industrie. À mesure que les réglementations évoluent, les entreprises dotées de solides capacités numériques ne se contenteront pas de répondre aux exigences de conformité, elles bénéficieront d’un avantage concurrentiel. » souligne Roque Martin.
« Les systèmes numériques, le développement durable et la planification intelligente vont de pair. Ensemble, ils améliorent les performances et créent de la valeur à long terme. Une tendance qui devrait d’ailleurs s’accélérer à mesure que de plus en plus d’entreprises intègrent la robotique, l’IA et la durabilité dans leurs stratégies » conclut Roque Martin.