Paris, le 15 juin 2023
Rémy Garnier, maison fondée en 1832, spécialiste historique du bronze, a fait appel aux technologies 3D dans l’objectif de continuer à moderniser ses processus de conception et de reproduction. Le bronzier d’art souhaite avant tout se lancer dans un travail d’archivage de son savoir-faire, presque bicentenaire.
De la Tour Eiffel, au Ritz Paris en passant par le Musée du Louvre, Rémy Garnier met son savoir-faire au service de lieux d’exception, grâce à une bibliothèque de modèles uniques au monde : poignées, boutons, espagnolettes, luminaires, appliques, ou encore les fameuses « crémones« , inventées par Rémy Garnier lui-même.
L’alliance du savoir et du faire, complété par l’innovation 3D
Grâce à leur Big Blue, un catalogue réunissant plusieurs milliers de références, les équipes de Rémy Garnier redécouvrent chaque année des produits dont les secrets de fabrication se sont perdus, au gré des départs de collaborateurs, du manque d’archivage, et du manque de demandes.
Utilisant la fonderie cire perdue ou la fonderie sable pour fabriquer ses articles de quincaillerie de luxe, le savoir-faire de Rémy Garnier subsiste auprès de ses Artisans : Tourneurs sur bronze, Ciseleur, Monteur en bronze, Polisseurs, Metteur au bain, Fondeur… Il ne restait plus qu’à garantir la longévité et la précision des modèles mère.
Les besoins de Rémy Garnier étaient alors multiples. Au premier rang, il fallait avoir la capacité de récupérer le savoir de ces pièces, notamment en termes de rétro-ingénierie afin de définir la surface exacte de l’objet pour, par exemple, en estimer le besoin de plaquage en or.
Dans un second temps, dans un milieu du luxe très concurrentiel, il est capital de fournir des modèles-mères rapidement, afin d’associer excellence et compétitivité, dans de courts délais, surtout dans les métiers du bronze comme ceux de Rémy Garnier. Le point névralgique pour se démarquer est de démontrer l’alliance du savoir et du faire, de la tradition et de la modernité.
En 2016, l’entreprise a choisi de remplacer le bras de mesure, qui, bien que précis, produisait des fichiers trop volumineux. L’équipe s’est alors tournée vers le scanner 3D portable Artec Space Spider, recommandé par 3D Num.
Outre sa prise en main facile, le scanner 3D Artec Space Spider possède une technologie à lumière pulsée avec une précision au dixième de millimètre, indispensable au travail d’orfèvrerie de Rémy Garnier.
« Rémy Garnier a toujours intégré les enjeux liés à l’adoption de la technologie dans notre métier, que ce soit pour simplifier le travail des artisans ou pour gagner en efficacité », affirme Adrien Couradette, Chef d’atelier et concepteur 3D chez Rémy Garnier.
Depuis 2016, ce sont 3 à 4% du Big Blue qui ont pu être archivés grâce au scanner 3D, principalement via des redécouvertes lors de restaurations ou de brocantes. Ce travail long et fastidieux est réalisé lorsqu’archivage historique et demandes clients se croisent, garant de l’alliage entre tradition et modernité, assurant conservation du patrimoine et développement de l’entreprise.
Conserver et moderniser la tradition de la bronzerie d’art en la rendant plus performante
Alors que ce travail de documentation et de rétro-ingénierie pouvait prendre plusieurs jours, le scanner Artec 3D permet désormais d’effectuer ce travail en quelques heures. Le prototypage de l’objet a ainsi pu être réalisé en une semaine, alors que plusieurs semaines étaient nécessaires auparavant.
Du fait de la granularité et de la finesse du matériau, il est nécessaire d’utiliser de la bombe blanche pour éviter toute brillance et reflet, garantissant un scan rapide, précis et fiable.
Une fois le scan réalisé, le fichier est importé dans le logiciel Artec Studio puis Geomagic wrap, où il subit un post-traitement pour finir dans SolidWorks pour la mise en plan et l’extraction des surfaces.
Par exemple, le scan d’une crémone, système emblématique de la Maison, prend dorénavant quatre heures, comprenant le traitement de surface logiciel et la création du plan. Pour une poignée de porte, le bureau d’étude de Rémy Garnier alloue une heure à sa numérisation.
Le gain de temps est substantiel et permet une sauvegarde du patrimoine de la Maison
Pour se former à l’usage des technologies d’Artec 3D, 3D Num a organisé une journée de formation et de mise en situation afin de saisir tous les usages et fonctionnalités des scanners 3D, pour optimiser le scan et la méthodologie.
« Il n’y a eu aucune réticence à l’adoption de ce nouveau procédé, tant le gain est important pour les équipes. Le scan 3D ne chamboule pas nos processus de fabrication, mais vient rajouter une corde à notre arc, facilitant la rétro-ingénierie et la conservation de nos produits chargés d’histoire », ajoute Adrien Couradette.
Bien que cette innovation, comme d’autres, soit portée par les jeunes générations, elle est adoptée par l’ensemble des collaborateurs, du centre d’usinage au scanner 3D.
De nombreux projets sont en cours chez Rémy Garnier dans une volonté de gain de précision et de temps. La possibilité d’effectuer prochainement des scans des moules est à l’étude, pour permettre une production par négatif. Un mouvement constant vers l’intégration d’innovations afin d’assurer à la Maison Rémy Garnier longévité et excellence.
Plus sur Artec : www.artec3d.com/fr
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