Paris, le 23 août 2023
Les panneaux du pont Richmond-San Rafael de San Francisco sont soumis à des conditions extrêmes, en atteste la rouille présente sur ce géant de métal, causée par une exposition prolongée à certains éléments destructeurs que sont la chaleur, l’eau salée, le vent et les gaz d’échappement des véhicules. Artec 3D, développeur et fabricant de scanners 3D haute définition, relève le défi du remplacement de ces panneaux, en l’absence de plans ou de mesures fiables, grâce au scanner 3D Artec Leo, équipé d’un système sans fil et d’un écran tactile intégré.
Édifié dans les années 1950, le pont Richmond-San Rafael comporte cinq voies, s’élève à 56 mètres au-dessus de la baie de San Francisco, et 80 000 voitures y circulent chaque jour. Dès les années 1920, la nécessité d’une liaison entre les rives est et ouest de San Francisco s’est manifestée. Toutefois, l’emplacement du pont le rend vulnérable à une impressionnante collection d’éléments incroyablement corrosifs.
« Lorsque je travaillais sur le pont, un ingénieur me racontait : « la rouille ne dort jamais » » explique Marcio Adamy de la société Indicate Technologies Inc., partenaire Gold d’Artec 3D.
Pour maintenir un niveau de sûreté élevé, une section spécifique du pont, particulièrement corrodée et rouillée au fil du temps, devait être remplacée. En l’absence de mesures connues, une nouvelle mission s’est présentée : calculer les mesures exactes de ces panneaux.
« Le client voulait mesurer les panneaux, ainsi que l’emplacement des rivets, et il y avait plus de 250 rivets sur chaque panneau ! Pour produire de nouveaux panneaux, avec des faces nord et sud, ainsi que des parties extérieures et intérieures, il fallait donc s’assurer que les mesures comportaient tous les bons trous aux bons endroits. » déclare Adamy.
Il fallait que quelqu’un puisse se glisser de manière rapide et sûre sur la partie du pont faisant face à l’extérieur, tout en restant à l’écart des voitures venant en sens inverse, en perturbant le moins possible la circulation et, compte tenu de la hauteur de travail, en n’oubliant pas de ne pas regarder vers le bas. Ensuite, il fallait capturer les moindres détails de la surface de chaque panneau.
Artec Leo, scanner 3D sans fil conçu pour capturer facilement les endroits les plus difficilement accessibles, avec son écran intégré, est la solution appropriée pour ce type d’application. Il permet de saisir toutes les surfaces d’un objet, incluant ses moindres détails.
Dans le cas du pont Richmond-San Rafael, aucun autre appareil ne pouvait accomplir cette tâche : le scanner Artec Leo se suffit à lui-même, ce qui est, en pratique, essentiel compte tenu de la nature du travail.
« J’étais dans une nacelle d’un mètre sur un mètre, avec une autre personne. Où aurais-je pu mettre l’ordinateur, ou une table ? Dans ce cas précis, il n’y avait pas d’autre solution. Le scanner Artec Leo était conçu pour cela. » déclare Adamy.
Traitement des données
Après le téléchargement des fichiers et le lancement de toutes les étapes, débute un enregistrement global, la suppression des informations superflues et le tout converti en un maillage à l’aide de la fusion nette. Enfin, le maillage est exporté sous la forme d’un fichier STL. Après ces étapes relativement simples, le fichier STL a été chargé dans le logiciel Geomagic Design X pour un traitement ultérieur, puis exporté au format .pts.
« Comme je l’ai déjà évoqué, cette partie du travail est très simple : téléchargement des fichiers, enregistrement global, édition et création d’un fichier de maillage, fusion nette… un jeu d’enfant » explique Adamy.
Gain de temps et de ressources
Le scanner Artec Leo procure un gain de temps d’au moins 75 à 90 % pour la fabrication et l’installation des huit panneaux, en comparaison aux mesures traditionnelles. L’utilisation de la technologie 3D a présenté des avantages en termes de possibilités et de praticité et elle a également permis une réduction considérable des coûts. La précision des résultats favorise un gain de temps lors de la production des nouveaux panneaux, réduit le nombre de personnels mobilisés, pour une réduction des coûts de main-d’œuvre.
La dernière étape consiste à scanner les nouveaux panneaux. S’il est difficile aujourd’hui de trouver des informations fiables sur des structures et des bâtiments construits il y a plusieurs dizaines d’années, les professionnels de demain ne rencontreront plus ce problème.
Dans le cas du pont Richmond-San Rafael, les scans 3D complets, les mesures, les plans et les fichiers de ces panneaux ont été recueillis et archivés, avec une précision de 0,1 mm, pour des besoins de contrôle qualité et de référence future.
Plus sur Artec : www.artec3d.com/fr
À propos de la société / marque :
Artec 3D
Voir la Société / Marque
Artec 3D
Voir la Société / Marque