AccueilActualités« Trix », le plus vieux T. Rex connu, reconstitué à l’identique dans un musée japonais

#Prototypage et impression 3D

« Trix », le plus vieux T. Rex connu, reconstitué à l’identique dans un musée japonais

  • Publié le 14/09/2021
  • 4min. de temps de lecture
  • Paris, le 14 septembre 2021

     

    En 2013, un squelette presque intact de tyrannosaurus rex surnommé Trix a été découvert dans le Montana, aux Etats-Unis. A l’époque, les technologies de scan 3D avaient déjà été utilisées pour cette première reconstruction réussie de Trix en vue de son exposition.  

    Des chercheurs du Centre de biodiversité Naturalis ont réutilisé ces technologies pour créer une copie 3D du plus ancien Tyrannosaurus rex connu pour une exposition cette fois au Musée japonais des dinosaures, à Nagasaki.

    L’équipe a arrêté son choix sur Artec Space Spider, pour numériser de petites pièces constituées d’éléments géométriques complexes, telles que des os et divers types de fossiles, en haute résolution et avec une précision sans faille. Comme la première fois, le scanner a été fourni par 4C Creative CAD CAM Consultants, partenaire de longue date et Ambassadeur d’Artec.

     

    3D Trix : du scan 3D au squelette assemblé

    Après une brève séance de formation à Space Spider et au logiciel Artec Studio, Pasha van Bijlert, modeleur 3D et anatomiste au Naturalis responsable de la deuxième reconstruction numérique du squelette du T. Rex, s’est mis au travail.

    Le squelette de Trix est constitué de quelque 320 os. La plupart d’entre eux avaient déjà été scannés avec Artec Eva, y compris les côtes, la queue et les vertèbres. Pasha devait donc rescanner uniquement les os qui n’avaient pas assez de détails et devaient être rescannés en meilleure qualité, comme les os des pattes, la mâchoire et le crâne par exemple. Le modeleur a ainsi gagné beaucoup de temps et a pu se concentrer davantage sur la modélisation et l’ajout des éléments manquants au squelette 3D final.

    Au total, il n’a fallu à Pasha que deux jours pour réaliser tous les scans manquants, et deux semaines de plus pour les traiter et les réunir en un modèle 3D complet.

     

    Place au post-traitement

    La méthode de post-traitement variait en fonction des os. « Si je pouvais scanner un os de tous les côtés, il fallait simplement aligner les scans, parfois en supprimant le sol ou les objets environnants, puis faire une fusion dans Artec Studio », explique Pasha, précisant qu’il n’a pas eu besoin de texture pour cette tâche. En ce qui concerne son travail dans Artec Studio, « j’aime particulièrement l’outil d’alignement, parce qu’en plus des scans individuels, vous pouvez aussi aligner les modèles « finis » dans différentes positions », poursuit-il.

    « Dans la mesure du possible, j’ai symétrisé ou transplanté des sections de divers os pour remplir les zones planes », commente-t-il. « Dans certains cas, j’ai dû sculpter manuellement les zones manquantes à partir de photos de Trix et d’autres spécimens de T. rex ».

    Après le traitement et le post-traitement, Pasha a importé le squelette entier dans un logiciel de CAO, où il a modélisé l’armature interne (structure en acier) qui soutiendrait de l’intérieur le squelette assemblé.

     

    Prêt pour l’impression 3D

    Il était enfin temps d’imprimer en 3D et de colorier tous les os ! Les pièces plus petites telles que les ongles et les dents ont été imprimées en utilisant du bioplastique PLA (acide polylactique) recyclé, un matériau résistant et durable qui peut être dégradé biologiquement sous certaines conditions. Les os plus grands ont été imprimés sur deux imprimantes 3D à grande échelle.

    Après quasiment une année d’impression 3D et de peinture avec près de 45 millions de millimètres carrés de peinture acrylique, la reconstruction spéciale de 3D Trix s’est achevée à la fin de 2020. L’impression et l’assemblage des os ont été réalisés dans la salle d’exposition « Live Science » du Naturalis, de façon à ce que tous les visiteurs puissent assister au processus entier. Le nouveau T. rex rejoindra ensuite sa nouvelle maison au Japon.

    Dès que la nouvelle reconstruction a été terminée, l’équipe du Naturalis a décidé d’ajouter un autre scanner Artec à sa boîte à outils de reconstruction : Artec Leo.

    Avec leurs deux scanners à portée de main, Hanneke Jacobs, gestionnaire de projets de dinosaures au Naturalis, et son équipe reçoivent des demandes de scan en provenance d’autres départements du centre : « L’autre jour, j’ai scanné un gros os de hanche de mammouth qui a depuis été imprimé et fixé dans un squelette. Maintenant que les gens savent que nous avons ces scanners dans notre boîte à outils, ils sont plus nombreux à venir nous trouver. ».

     


    Plus sur Artec : www.artec3d.com/fr


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