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Le 20 Juillet 2021
Au Pérou, un archéologue utilise les technologies 3D pour scanner un monolithe millénaire des Chachapoyas, peuple andin du IX? au XV? siècle et découvre un pétroglyphe, un de ces dessins gravés dans la pierre, qui n'avait jamais été documenté.
Paris, le 20 juillet 2021
Daniel Fernandez-Davila, archéologue et professeur originaire du Massachusetts, cherchait un moyen bien plus fiable et rapide que la photogrammétrie traditionnelle pour préserver numériquement un artefact et des pétroglyphes péruviens antiques dans des conditions humides. « Cette superbe pierre ne survivra pas. Chaque année, les pluies acides s'intensifient et érodent de plus en plus les pétroglyphes. Bientôt, ils ne seront plus déchiffrables. Je dois trouver le moyen de les préserver entièrement ! » commente-t-il.
Quand la technologie 3D s'allie à l'archéologie
Ses recherches et ses requêtes adressées à d'autres archéologues lui ont fait comprendre que les scanners 3D portables étaient une solution fiable au vu des conditions difficiles du voyage et de l'objet qu'il prévoyait de scanner, à savoir un monolithe. Le premier scanner retenu a été l'Artec Eva, idéal pour numériser en haute résolution le monolithe. Le second, Space Spider est la réponse parfaite pour des scans d'ultra-haute résolution de sections complexes de grands objets, ainsi que de petits objets aux géométries détaillées.
Les deux scanners font leurs preuves dans les domaines de l'archéologie et de la paléontologie depuis de nombreuses années. En effet, ils permettent aux chercheurs de numériser des artefacts et des spécimens précieux en une poignée de minutes, puis de les transformer en modèles 3D ultra précis et destinés à la préservation numérique, la réalité virtuelle, et bien plus.
Fernandez-Davila avait beau avoir confiance dans la technologie, la numérisation du monolithe était un test crucial pour savoir si Artec Eva était capable de scanner précisément des surfaces organiques humides et des pétroglyphes élaborés, malgré la brume et la moiteur de la jungle. Il poursuit : « Si le test s'avère concluant et qu'Eva peut fournir les résultats nécessaires, nous l'emporterons avec nous à chaque fois que nous irons dans la forêt ou dans d'autres endroits reculés où nous devrons scanner des sculptures en pierre de façon non intrusive. »
Lors de l'opération de numérisation, chaque côté du monolithe était scanné en 3D couleur de haute résolution, chaque aspect de la surface de la pierre, y compris tous les pétroglyphes, prenait vie numériquement à deux millions de points par seconde.
Le scan 3D au service de l'histoire
Fernandez-Davila ajoute : « Nous imprimerons en 3D un modèle du monolithe avec une échelle 1/2 pour le musée de Leimebamba, ce qui rendra ce trésor inestimable accessible à la population locale et aux touristes. Désormais, les chercheurs et les étudiants du Pérou pourront examiner les pétroglyphes et toutes les gravures présentes sur la pierre pour les siècles à venir. »
Alors que Fernandez-Davila examinait le modèle 3D du monolithe chez lui, il a découvert quelque chose qui lui a coupé le souffle : une gravure jamais répertoriée d'un serpent à crochets et à plumes sur le côté droit de la pierre. Elle avait beau être trop légère pour que quelqu'un regardant simplement le monolithe puisse la voir, Artec Eva avait réussi à la numériser dans son intégralité. Des analyses iconographiques comparatives ultérieures ont permis d'établir que les pétroglyphes situés au centre à droite sur la pierre avaient probablement été réalisés entre 400 av. J.-C. et 200 apr. J.-C., tandis que ceux au centre à gauche avaient été gravés entre 700 apr. J.-C. et 1470 apr. J.-C.
Les possibilités que les scanners Artec 3D offrent à l'archéologie sont indiscutables car les archéologues du monde entier cherchent constamment à restituer le passé de la manière plus précise.
Plus sur Artec : www.artec3d.com/fr
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