Paris, le 2 décembre 2025 – Dans sa dernière étude sur l’état de l’automatisation en Europe, Universal
Robots (UR), pionnier de la robotique collaborative (cobotique) et partie intégrante de Teradyne
Robotics, met en lumière l’engouement des industriels français quant au potentiel transformatif de
l’intelligence artificielle (IA).

En effet, alors qu’une écrasante majorité (86 %) des interrogés envisagent d’utiliser l’intelligence
artificielle (IA) au sein de leurs projets d’automatisation, ils sont plus d’un tiers (39 %) à la considérer
comme la technologie la plus transformatrice pour leur secteur d’ici 2030. Un constat clair émane de ces
chiffres : l’industrie est déjà entrée dans l’ère de l’automatisation intelligente.

IA et robotique, combo gagnant de la transformation numérique dans l’industrie

Les avancées révolutionnaires en matière d’IA transforment les robots, qui ne sont plus de simples
exécutants, mais deviennent des partenaires intelligents et adaptables dans les usines. Les tâches qui
exigeaient autrefois un effort humain, en particulier celles qui sont physiquement éprouvantes ou
difficiles sur le plan ergonomique, sont aujourd’hui révolutionnées par l’IA, ouvrant de nouvelles
possibilités en matière d’efficacité et d’innovation.

L’étude révèle un optimisme débordant quant à l’impact de la robotique alimentée par l’IA. La grande
majorité (62 %) des personnes interrogées s’attendent à des améliorations significatives dans leur
activité au cours des cinq prochaines années, grâce à l’automatisation intelligente, à l’analyse prédictive
et aux opérations adaptatives.

Cette confiance reflète une compréhension plus profonde ; celle que la transformation numérique n’est
plus une option. Les entreprises reconnaissent la nécessité non seulement d’intégrer des robots, mais
aussi d’évoluer en continu avec les technologies d’IA qui rendent ces machines intelligentes et réactives.

Perspectives d’emploi : un allié plutôt qu’un adversaire
Les personnes interrogées sont claires : les robots alimentés par l’IA sont considérés comme des alliés,
et non comme des adversaires. Plus d’un tiers (39 %) identifie l’IA et l’apprentissage automatique
comme les technologies les plus transformatrices pour leur secteur d’ici 2030. Beaucoup anticipent des
avantages substantiels au cours des cinq prochaines années, notamment une automatisation renforcée,
une efficacité améliorée et une productivité accrue. L’IA n’est plus perçue comme une menace
disruptive, mais comme un puissant levier de productivité, avec un fort potentiel pour valoriser à la fois
les personnes et les processus.

Dans le même ordre d’idée, plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) pensent que les robots
créeront plus d’emplois qu’ils n’en supprimeront d’ici 2030 – opinion partagée en France à 49 %. Seuls
22 % (même chiffre en France) pensent le contraire, ce qui signifie que près de quatre personnes sur
cinq (78 %) sont optimistes ou neutres. Un changement radical s’opère donc par rapport aux craintes de
voir l’automatisation remplacer les opérateurs. Cette évolution est en outre soulignée par l’adoption
croissante des robots collaboratifs dans tous les secteurs

La trajectoire de l’industrie française définie par l’automatisation intelligente
À mesure que l’IA continue de progresser, les entreprises qui adoptent dès aujourd’hui l’automatisation
intelligente seront assurément les mieux placées pour dominer le secteur dans les années à venir, en
atteignant de nouveaux niveaux de performance, d’adaptabilité et d’avantage concurrentiel. Un point
de vue que partage Inbolt, startup créée en 2019 à Paris par trois associés – Albane Dersy, Rudy Cohen
et Louis Dumas. Spécialisée dans le développement d’algorithmes de vision, son objectif est de
permettre aux robots industriels de devenir « autonomes » à travers une compréhension de leur
environnement et une prise de décisions en temps réel.

« Grâce à l’IA, on n’automatise plus uniquement des tâches répétitives, mais aussi des opérations
complexes qui nécessitaient auparavant une intervention humaine », souligne Rudy Cohen, Cofondateur
et CEO d’Inbolt. « Cela répond directement aux enjeux de productivité, de qualité, et de pénurie de maind’œuvre auxquels font face de nombreuses usines aujourd’hui ».

Avec des centaines de robots collaboratifs installés, en particulier au sein d’usines des constructeurs
automobiles de renom, Inbolt a d’ores et déjà permis à bon nombre d’entreprises de relever leurs défis
d’automatisation.